Engager tout un réseau de coopératives : le succès de BigMat France

“On essaye d'interroger les salariés relativement régulièrement et on l'a fait récemment avec des résultats plutôt positifs. On a plus de 80% des gens qui estiment que ça a un impact positif.”

Le défi

Chez BigMat, la formation est un levier essentiel pour accompagner la montée en compétence de ses équipes. Pourtant, malgré la présence de Beedeez avant l’arrivée de Marie en mars 2023, les résultats restaient en demi-teinte : peu d’apprenants actifs, une plateforme utilisée au minimum et une communication quasi inexistante. Le défi était donc clair : redonner vie à l’outil, et surtout, l’ancrer dans une véritable stratégie de digitalisation de la formation.

La situation initiale révélait plusieurs freins :

• Seulement 10 apprenants connectés en moyenne chaque mois.
• Un fonctionnement limité à l’ouverture de comptes “à la demande”, avec une tarification spéciale, peu favorable à une adoption massive.
• L’absence de suivi des résultats, ni de possibilité de personnaliser la communication auprès des apprenants.
• Une communauté de 3000 collaborateurs, mais à peine 137 apprenants actifs par an.

À son arrivée, Marie a dû relever un double défi :

➡️ Digitaliser la formation pour toucher un public plus large.
➡️ Structurer et communiquer, car sans visibilité ni relais, la plateforme restait invisible pour la majorité des collaborateurs.

Elle a engagé un véritable travail de fond : audit des pratiques, structuration des contenus, priorisation des sujets stratégiques — en particulier autour de la rénovation énergétique — et mise en cohérence avec les exigences Qualiopi, puisque BigMat dispose de son propre organisme de formation certifié.

Le déploiement de Beedeez

Marie et Alice, en charge de la formation chez BigMat, ont vite compris que le véritable enjeu n’était pas seulement de disposer d’un outil performant, mais de savoir l’animer et le faire vivre au quotidien. Leur conviction ? Sans communication régulière, une plateforme de formation reste un simple catalogue dormant.

C’est ainsi qu’est né leur concept marketing du “flash formation” : chaque mois, elles conçoivent et publient 1 à 2 nouveaux modules, apportant un souffle de nouveauté et installant une véritable routine d’apprentissage. Cette approche permet non seulement d’alimenter continuellement la plateforme, mais aussi de capter l’attention des collaborateurs grâce à des contenus frais et attendus.

Pour garantir la pertinence et la qualité de ces contenus, Marie et Alice s’appuient sur des experts métiers, directement impliqués dans la conception. Les thématiques proposées répondent à de véritables besoins exprimés par le terrain, ce qui assure une forte adéquation avec les attentes des collaborateurs. Le rythme choisi du “flash formation” leur permet en parallèle de maintenir un haut niveau d’exigence, tant sur la précision des informations que sur la valeur pédagogique des modules.

Les résultats

Aujourd’hui, ce sont plus de 700 modules qui sont disponibles sur Beedeez, couvrant une grande diversité de thématiques. Et les résultats parlent d’eux-mêmes : près de 200 apprenants se connectent chaque mois, sans aucune obligation imposée. Une preuve éclatante que, bien accompagnée et mise en valeur, la formation peut devenir un réflexe naturel et apprécié par les collaborateurs.

Pour la suite, l’ambition est claire : faire grandir la dynamique pour donner naissance à de véritables communautés métiers, où les collaborateurs occupant les mêmes postes pourront s’entraider au quotidien et partager leurs bonnes pratiques. L’objectif dépasse la simple diffusion de contenus : il s’agit de construire une plateforme vivante, ludique et agréable, sur laquelle les apprenants ont envie de se former, mais aussi de créer du lien. En connectant les équipes au sein des différents magasins, la formation devient un vecteur de circulation des savoirs, de collaboration renforcée et d’identité partagée à l’échelle du réseau.

“J’apprécie beaucoup la partie collaborative. Nous avons 320 points de vente et il y a de la connaissance qui circulent dans ces points de ventes. Où que l’on soit, on peut partager ensemble. Et ça, c’est la capitalisation sur la connaissance interne du réseau.”