Une bonne stratégie de curation de contenu encourage l'apprentissage continu au sein d’une organisation et crée une culture d'apprentissage. Les apprenants profitent ainsi d’informations complémentaires à leur formation.

Garantir la continuité du processus d’apprentissage

La stratégie de curation de contenu vient en complément d’une formation formelle avec la possibilité de sauvegarder dans un espace dédié des articles, des tutoriels ou tout autre format. Selon l’outil utilisé, les apprenants pourront bénéficier de contenus personnalisés complémentaires à la formation qu’ils suivent. Les LXP, learning Experience Platform sont en général les plateformes les plus efficaces pour une bonne curation de contenu. 

Ces contenus permettent de faire des rappels récurrents sur les principes vus en formation, selon la courbe de l’oubli établi Hermann Ebbinghaus (1850-1909). Cette théorie démontre qu‘au fur et à mesure que le temps passe, nous oublions de plus en plus ce que nous avons appris. La curation de contenus permet de contrer ce phénomène.

Les apprenants pourront également grâce à cette stratégie être au courant des dernières innovations et développements dans leur domaine de compétences en se basant sur plusieurs sources de confiance de contenus via des sites référencés. L’outil de curation pourra proposer d’autres contenus en rapport avec les sites enregistrés et les thèmes en lien avec la formation.

Améliorer l’utilisation et l’engagement des apprenants

Avoir une bonne stratégie de curation de contenus peut également booster le programme de social learning en incitant au partage d’informations afin de donner une dimension sociale à l’apprentissage. Un manager sera ainsi en capacité d’identifier plus facilement et de valoriser les experts-métier de son métier, tandis que la personne chargée de la curation de contenu pourra offrir une plus grande variété de formats de contenus aux apprenants.

En proposant du contenu de qualité, les salariés se sentent valorisés par leurs pairs, notamment si l’outil de curation intègrent des mécanismes issus des réseaux sociaux comme la possibilité de commenter ou de réagir aux publications. Un salarié actif sur un sujet et qui propose des contenus pertinents sera ainsi reconnu par les autres membres de l’équipe comme un expert dans son expertise.

Enfin, il est possible d’automatiser certains aspects de la stratégie de curation de contenu en ajoutant par exemple un processus de validation des ressources créées ou ajoutées par les collaborateurs. Il faut toutefois réfléchir en amont à l’outil de curation à utiliser  en fonction de la politique de l’entreprise :

  • Un outil ouvert à tous et grand public qui permettra à tous les collaborateurs d’accéder à la veille et de partager les articles lus sur leurs propres réseaux sociaux.
  • Un outil fermé dans lequel l’information peut potentiellement être cloisonnée et réservée aux collaborateurs d’une entreprise sans possibilité de partage.

Les deux approches d’une stratégie de curation de contenu

Deux approches existent concernant la stratégie de curation de contenu : l’approche ascendante et l’approche descendante. Chacune a ses avantages et inconvénients, et surtout elles ne sont pas mutuellement exclusives.

  • L’approche ascendante : dans cette stratégie, ce sont les apprenants qui trouvent et partagent le contenu dans un outil « ouvert » et permettant le partage. L’outil doit notamment s’intégrer avec des sources de contenu comme Youtube, Spotify pour les podcasts, Google pour les articles, etc.

L’approche descendante : dans cette approche, c’est l’entreprise qui gère la curation du contenu. Elle peut le faire de façon manuelle ou bien totalement automatisée grâce à divers outils technologiques. Les informations collectées peuvent alors être enregistrées dans la plateforme de LMS.

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