Retenir les collaborateurs et réduire son turnover, n’est pas une mission relativement simple pour certaines entreprises. Cela demande de tenir compte de plusieurs facteurs : le bien-être de ses collaborateurs et de sa marque employeur. L’onboarding est un moyen de réduire les risques de démission après embauche et de fuite des talents. On estime qu’environ 80 % des nouvelles recrues prennent la décision de rester dans l’entreprise au cours des six premiers mois. Une recrue qui passe par un processus d’onboarding complet à environ 58 % de chances de plus de rester au sein de la société. Mais comment est-ce possible ? Quelles sont les étapes à suivre ?
Un onboarding réussi, c’est respecter certaines règles pour retenir les collaborateurs et réduire considérablement le turnover. Afin de rien oublier, nous vous avons préparé une check-list :
Ne pas abandonner le nouveau collaborateur :
Impliquer les autres salariés :
13 % des nouveaux salariés ne sont pas présentés à leur équipe. Pour 17 % d’entre eux, leur arrivée n’a même pas été annoncée. C’est l’une des erreurs à éviter.
Présenter l’équipe, les locaux et la culture d’entreprise : imprégner le nouvel arrivant dans l’univers de l’entreprise et la marque employeur est primordial pour un onboarding réussi.
En respectant ces étapes, vous multipliez vos chances de garder vos talents dans l’entreprise. Un onboarding réussi permet d’améliorer le bien-être des salariés et d’éviter les ruptures de contrat précoces. Une rupture de contrat durant la période d’essai coûterait plus de 50 000 € à l’entreprise selon l’Express.
- Ne pas laisser le collaborateur à ses dépens
- Impliquer les autres salariés
- Présenter l’équipe, les locaux et la culture d’entreprise au nouveau collaborateur
L’onboarding est le moment idéal pour épater vos collaborateurs. Rater les premiers moments du nouveau salarié dans l’entreprise peut être fatal. 45 % des démissions ont lieu la première année. Vos collaborateurs sont des ambassadeurs de votre marque. Plus ils seront déçus par l’accueil, plus ils en parleront autour d’eux. Une raison de plus de réussir un onboarding.
De plus en plus d’entreprises se laissent séduire par la gamification. Celle-ci permet d’amener un côté ludique à un moment qui peut être stressant pour le nouveau collaborateur.
En bref, la gamification de l’onboarding permet de :
La gamification permet grâce à la mécanique du jeu de développer de la dopamine (hormone du plaisir) et d’inciter les joueurs à donner le meilleur d’eux même. Le nouveau collaborateur apprendra en s’amusant et en créant du lien avec ses collègues. Un salarié épanoui après un onboarding a beaucoup plus de chance de rester dans l’entreprise.
- Mettre en place de la gamification dans l’onboarding
- Fédérer les salariés autour d’un objectif commun
Ne pas négliger l’onboarding c’est bien, mais créer un suivi après, c’est mieux ! Il est important de tirer des enseignements des principaux indicateurs du parcours d’intégration, qu’ils soient positifs ou négatifs, pour garantir le succès de l’entreprise. Pour optimiser les défaillances de l’onboarding, il faut d’abord les analyser en fonction du secteur de l’entreprise. Chaque secteur a ses chiffres clés (taux de rétention, taux d’absentéisme, etc.). Réparer les erreurs commises permet de ne pas les répéter pour les futures onboarding.
Des entretiens individuels de suivi peuvent être une bonne idée pour ne pas abandonner le nouveau collaborateur et recueillir ses avis. La meilleure solution reste le questionnaire anonyme pour libérer la parole des salariés.
- Analyser et optimiser les défaillances de l’onboarding
- Instaurer des entretiens individuels ou des questionnaires anonymes pour récolter les avis
- Ne pas rater certaines règles primordiales :
- Ne pas abandonner le collaborateur
- Impliquer les autres salariés
- Présenter les locaux l’équipe et la culture d’entreprise